jeudi 30 août 2012

Succès lancement : Atlas V 401 (RBSP) le 30 août 2012

Très tôt dans la matinée, les animaux qui peuplent les alentours de Cap Canaveral ont du être réveillé. En effet, à 4h05 (EDT), un lanceur Atlas V 401 s'est élancé du Space Launch Complex 41 pour placer sur orbite deux sondes jumelles : RBSP-A et RBSP-B.

Leur mission est l'étude de la ceinture de radiations de la Terre et ses interactions avec les particules du Soleil et de l'espace.

Pour arriver sur l'orbite voulue, le lanceur a procédé à deux allumages de son étage supérieur Centaur.
Au bout d'une heure et 18 minutes, le premier satellite était largué, après mise en rotation de l'étage Centaur à 30°/s. Environ 13 minutes plus tard, le second prenait sa liberté, avec une rotation équivalente.

Pour ULA, c'est déjà le 7ème vol de l'année et le 32ème d'un Atlas V.
Le vice-président d'ULA, Jim Sponnick a déclaré : "l'équipe ULA et nos nombreux partenaires sont très fiers de leur rôle en mettant sur orbite les deux sondes jumelles RBSP pour conduire des recherches sur la météo spatiale et recueillir des données importantes qui impactent chaque jour notre vie sur Terre".
Quand à l'équipe de scientifiques, "11 années de dur labeur ont été accompli" et "les sondes sont maintenant dans les ceintures de Van Allen et nous pouvons tous enfin respiré, maintenant que les panneaux solaires sont déployés" déclare Nicky Fox, scientifique sur la mission.

La mission devrait débuter au bout de 60 jours, le temps de calibrer les instruments.

390 tonnes de poussée fournit par l'unique RD-180 au décollage (crédit : ULA)
Atlas V 401 mesure environ 57 mètres de haut (crédit : ULA)

Le lancement :

Mémo
Charge utile : 2 satellites scientifiques RBSP (Radiation Belt Storm Probes) d'étude de la ceinture de radiations de la Terre pour la NASA
Lanceur : Atlas V 401
Opérateur de lancement : United Launch Alliance (ULA)
Lieu : SLC 41, Cap Canaveral
Date : 4h05 le 30 août 2012 (EDT, heure locale)
8h05 le 30 août 2012 (UTC)
10h05 le 30 août 2012 (heure de Paris)

Liens utiles :

mercredi 29 août 2012

Neil Armstrong, le premier homme sur la Lune : 5 août 1930 - 25 août 2012

Une petite fin pour un homme mais un vide immense pour l'humanité... 



Prévision lancement : Atlas V 401 (RBSP) le jeudi 30 août 2012 à 8h05 (UTC)

Alors que la météo avait déjà contraint au report du lancement le 25 août, c'est ensuite la tempête tropicale Isaac qui avait pris le relais. Le lanceur Atlas V avait alors dû rejoindre par précaution son bâtiment d'intégration.

Le danger Isaac étant passé, le lancement est à nouveau prévu pour le 30 août à 10h05 (heure de Paris), soit 4h05 (EDT, heure locale) depuis le SLC-41 de Cap Canaveral en Floride.

La mission consistera à placer sur orbite 2 satellites RBSP (Radiation Belt Storm Probes) d'environ 650 kg chacun. Ils ont été construit par le Laboratoire de Physique Appliquée de l'Université Johns Hopkins (Baltimore, USA). 
Sur une orbite elliptique, les 2 satellites étudieront la ceinture de radiations qui entourent la Terre, pendant une durée nominale de 2 ans.

Vue d'artiste des 2 satellites en orbite terrestre (crédit : NASA)

Les instruments embarqués permettront de comprendre le phénomène physique qui contrôle la vitesse, la répartition des ions et des électrons à l'intérieur de la ceinture.
Les champs magnétiques et les ondes de plasma seront étudié; ainsi que les champs électriques qui permettront de comprendre la modification de la magnétosphère sous l'action des particules.
Les protons de la ceinture de Van Allen seront étudié par un spectromètre.


Le lanceur est la variante 401 de l'Atlas V qui est composée d'un unique moteur RD-180 pour le premier étage. L'étage supérieur est un Centaur, composé d'un unique RL-10A. Au sommet une coiffe de 4 mètres de diamètre protègent RBSP-A et RBSP-B.

Les principaux éléments de l'Atlas V 401 (crédit : ULA)

La coiffe avec le logo de la NASA et de la mission RBSP. Noter la représentation de la ceinture de radiations (crédit : ULA)


Le bâtiment d'intégration ou Vertical Integration Facility (VIF), dans lequel le lanceur avait été protégé du passage d'Isaac (crédit : ULA)
Profil du vol et paramètres de mise sur orbite (crédit : ULA)
Principales étapes :
1) Décollage, poussée d'environ 390 tonnes.
2) BECO soit l'extinction du premier étage et séparation (de T+4min03s à T+4min09s).
3) MES-1 soit 1er allumage du Centaur, poussée d'environ 10 tonnes (T+4min19s).
4) Séparation de la coiffe (T+4min27s).
5) MECO-1 soit 1ère extinction du Centaur (T+13min36s).
6) MES-2 soit 2ème allumage du Centaur (T+1h09min25s).
7) MECO-2 soit 2ème extinction du Centaur (T+1h14min04s).
8) Séparation RBSP-A (T+1h18min50s).
9) Séparation RBSP-B (T+1h31min04s).

Pour voir le lancement, le webcast d'ULA commencera à 7h30 (heure de Paris).

Liens utiles :
Date de lancement Atlas V 401 (RBSP)
ULA : Dossier de lancement
Forum de la Conquête Spatiale : "Lancement Atlas-V / RBSP - 30 août 2012"

jeudi 9 août 2012

Mais qui a perdu son bouclier thermique au-dessus de Mars ?

Le Mars Descent Imager (MARDI) a réussi à prendre en photo le bouclier thermique de Curiosity. 16 mètres séparent les deux ensembles lorsque la photo a été prise.

Quelle image ! Le bouclier thermique de Curiosity est largué au-dessus de Mars (crédit : NASA/JPL-Caltech/MSSS)
Sous cette angle, nous voyons la partie supérieure du bouclier qui est recouverte de plusieurs couches d’isolants. Les deux cercles blanc servent à étalonner le MARDI.
Ce bouclier était également instrumenté avec le MEDLI (Mars Science Laboratory Entry, Descent and Landing Instrument) qui était chargé de faire des relevés de pression et de température au cours de la descente.
Ce MEDLI comprend deux sortes d’instruments :
- le MISP (MEDLI Integrated Sensor Plugs)
- le MEADS (Mars Entry Atmospheric Data System)

MEDLI fait partie d'une mission de démonstration technologique de la NASA, développée par les centres Langley et Ames et du JPL.

Les techniciens de  Lockheed Martin installent l'instrumentation du MEDLI sur la face interne du bouclier thermique (crédit : Lockheed Martin)

mardi 7 août 2012

Curiosity en flagrant délit de parachutage

Encore un tour de force de la NASA, qui a réussi à capturer grâce à la sonde Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) la descente de Curiosity vers Mars. C'est le fameux instrument HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment) qui a été sollicité. 

En haut Curiosity sous parachute et en bas le bouclier thermique largué un peu plus tôt, qui a protégé le robot explorateur des chaleurs du au freinage atmosphérique (crédit : NASA/JPL - Caltech)


En orbite martienne depuis 2006, ce n'est pas la première prouesse de HiRISE. Dans le même style, on lui doit déjà la capture de la descente sous parachute du lander Phoenix en mai 2008.
Sa caractéristique principale est un grand miroir de 50 cm de diamètre qui lui permet de produire des images de haute résolution (30 cm par pixel).

Un technicien de Ball Aerospace and Technology Corp travaille sur l'imposant HiRISE  (crédit : NASA)

Première image couleur pour Curiosity

Pointant vers le nord, l'instrument MAHLI (Mars Hand Lens Imager) a acquis dans l'après-midi, le jour de l'atterrissage (sol 1), une première image couleur.

On distingue assez difficilement - un cache-poussières est encore en place - le bord du cratère Gale et on aperçoit des montagnes.

Curiosity nous envoie sa 1ère image couleur (crédit :  NASA/JPL-Caltech/Malin Space Science Systems)


Cet instrument servira à faire des gros plans des roches et pourra faire une mise au point à distance minimum de 22,5 mm. A cette distance la résolution sera de 15 micromètres par pixel couvrant une zone de 18 par 24 mm.
L'instrument peut travailler en faible luminosité grâce à un éclairage de 4 LEDs blanches et 2 LEDs ultraviolettes.
C'est un instrument polyvalent car il est capable de fournir des panoramas par une mise au point à l'infini. Il est également capable de fournir des images 3D en photographiant une même zone sous un angle différent grâce au mouvement du bras robotique.

L'instrument MAHLI au centre de ce schéma de Curiosity (crédit : Nasa, JLP-Caltech)

L’instrument au sol. L'échelle est donnée par le couteau suisse (crédit :  Malin Space Science Systems  

 Liens Utiles :

Forum de la Conquête Spatiale : "[Curiosity/MSL] L'exploration du Cratère Gale"

lundi 6 août 2012

Curiosity est sur Mars !

La conquête spatiale continue de se forger une histoire. Ce matin à 5h31 (UTC) le plus gros rover jamais construit a atterri sur Mars presque neuf mois après son lancement le 26 novembre 2011. 
Un condensé de technologie de 900 kg, équipé d'un générateur qui tire sa puissance d'une source radioactive pour alimenter ses 80 kg d'équipements scientifiques.
Les équipes du Jet Propulsion Laboratory étaient tendus car la méthode d'atterrissage était très pointue. 

Pour rappel, après l'entrée dans l’atmosphère martienne, protégé par un bouclier thermique, Curiosity allait se voir freiner par un parachute, puis par des rétrofusées et enfin à quelques mètres du sol, en vol stationnaire, il allait être descendu par des câbles jusqu'au sol, ce que l'on a appelé la "sky crane" (grue volante).

Vue d'artiste de la dernière phase de l'atterrissage avec la "sky crane"  (crédit :  NASA/JPL-Caltech


Pendant ce temps la vénérable Mars Odyssey passait au-dessus du rover et elle relayait les données télémétriques qui allaient parcourir en une dizaine de minutes les 248 millions de kilomètres entre Mars et la Terre.
La bonne nouvelle arrivant les équipes laissent éclater leur joie, puis vient rapidement la première image du sol martien.

Les ingénieurs du JPL sont euphoriques et on les comprend au vu de la performance accomplie (photo :  NASA/JPL-Caltech)
Voici la fameuse première image prise par Curiosity. Elle est très petite - un quart de la résolution nominale - et un cache-poussières est encore présent sur  l’instrument (photo : NASA/JPL-Caltech)

L'ombre de Curiosity plane sur Mars (photo : NASA/JPL-Caltech)
Bravo à toutes les équipes qui ont travaillé sur cette mission qui ne fait que commencer!...

Liens utiles :
Forum de la Conquête Spatiale : "[Curiosity/MSL] Atterrissage sur Mars le 6 août 2012, 7h31"
NASA : galerie photos de la mission Curiosity

mercredi 25 juillet 2012

Mars Odyssey prêt pour Curiosity

En attendant l'arrivée du rover Curiosity sur la planète Mars le 6 août, la NASA prépare ses moyens. Elle a réajusté l'orbite de la sonde orbitale martienne Mars Odyssey - en orbite depuis 2002 - qui permettra d'établir un relais radio efficace au cours de l'atterrissage du rover. 

Pourtant le 16 juillet, les équipes avaient signaler que la sonde était passé en mode sans échec le 11 juillet. Mais rien de compromettant pour la sécurité de l'atterrissage, seul aurait pu subsister des problèmes mineurs de communications.

Sans la manœuvre de réorientation,  la sonde serait passer au dessus de Curiosity deux minutes après son atterrissage. Pour avoir la confirmation au plus vite de l'atterrissage, la NASA a procédé le 24 juillet 2012 à un allumage de propulseurs sur Mars Odyssey de six secondes. L'orbite est ainsi corrigée de six minutes.

Gaylon McSmith, chef de projet Mars Odyssey au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena, rappelle que "Odyssey a travaillé sur Mars plus longtemps que tout autre engin spatial, il est donc approprié qu'elle ait un rôle particulier dans le soutien du nouveau venu".

Deux autres sondes en orbite, MRO et Mars Express, pourront enregistrer des données puis les transmettre, mais seul Odyssey est en mesure d'assurer une retransmission en direct.

La sonde n'en est pas à ses débuts en tant que "satellite relais", les rovers Spirit et Opportunity (2004) ainsi que le lander Phoenix (2008) ont déjà eu recours à celle-ci.

Plus de 10 ans que Mars Odyssey tourne autour de la planète rouge. Vue d'artiste (crédit :  NASA/JPL)
Pour plus d'informations : 
Mission News de la NASA : "Mars Orbiter Repositioned to Phone Home Mars Landing"

mardi 26 juin 2012

Ouverture d'un blog annexe à Passion Spatiale

Ce blog présenté sous forme de "timeline" permettra de voir rapidement et clairement les évènements à venir  dans le monde des lancements ou de se remémorer les principaux faits passés.

Ajoutez dès maintenant ce blog à vos favoris :
http://passionspatiale.overblog.com/

vendredi 15 juin 2012

Succès lancement : Pegasus XL (NuSTAR) le 14 juin 2012


Il fait nuit sur l'atoll de Kwajalein, dans les iles Marshall où le triréacteur d'Orbital Sciences Corporation a pris son envol environ 1h avant le lancement. Accroché sous son ventre le lanceur Pegasus XL qui est le 31ème exemplaire à prendre part à une mission. 
Protégé par la coiffe, NuSTAR, mission à 180 millions de dollars issue du programme SMEX (Small Explorer) de la NASA et dédiée à l'étude des sources de rayon X à haute énergie dans l'espace.
C'est ainsi chargé que le L-1011 atteint son altitude de largage d'environ 40 000 pieds (12 km).

L'avion (croix verte) aura fait un tour complet à proximité du point de largage
Le Tristar L-1011"Stargazer" a ensuite largué comme prévu le lanceur Pegasus XL en pleine nuit au-dessus du Pacifique à 4h00 heure locale le 14 juin 2012.

Une des seules images du vol, le largage du lanceur  Pegasus XL depuis son avion porteur "Stargazer"(credit : Orbital Sciences Corporation)
Cinq secondes plus tard, la fusée accélérait fortement propulsée par son premier étage.
Treize minutes, plus tard NuSTAR se séparait du 3ème étage de la Pegasus, suivi rapidement de la réception des premiers signaux par le système TDRS (Tracking and Data Relay Satellite System) de la NASA.
La phase de lancement était accomplie, NuSTAR était sur orbite basse et ses panneaux solaires ne tardèrent pas à se déployer.
Et Yunjin Kim, chef de projet de la mission au Jet Propulsion Laboratory (JPL) d'ajouter : "nous vérifions la sonde maintenant et nous sommes excités de scruter le ciel dans les rayons X à haute énergie."

A propos du lancement, Paul Hertz, directeur de la division astrophysique de la NASA rappelait que : "nous avons attendu avec impatience le lancement de ce nouvel observatoire en rayonnement X. Avec sa résolution spatiale et spectrale sans précédent dans les rayons X à hautes énergies, NuSTAR ouvrira une nouvelle fenêtre sur l'univers et fournira des données complémentaires aux plus importantes missions de la NASA, y compris Fermi, Chandra, Hubble et Spitzer."

Et les chercheurs attendent beaucoup de ce satellite, "NuSTAR nous aidera à trouver les trous noirs les plus insaisissables et les plus énergétiques, pour nous aider à comprendre la structure de l'univers" et d'espérer de NuSTAR des images "10 fois plus nettes et une centaine de fois plus sensible que tout ce que nous avons eu du cosmos à ce jour", a déclaré Fiona Harrison, astronome travaillant sur la mission à l'Institut de Technologie de Californie (CALTECH) à Pasadena.

Une phase importante aura lieu d'ici une semaine, ce sera le déploiement du mât de 10 mètres et sous un mois les premières observations pourront commencer si tout va bien.

Les moments importants du lancement :



Mémo
Mission : NuSTAR (Nuclear Spectroscopic Telescope Array)
Observatoire en rayons X
Contractant : NASA
Société de lancement : Orbital Sciences Corporation
Lanceur : Pegasus XL (Orbital Sciences Corporation)
Lieu : Atoll de Kwajalein
Date de Lancement : 4h00 (heure locale) le 14 juin 2012
18h00 (heure de Paris) le 13 juin 2012
16h00 (UTC) le 13 juin 2012

Pour plus d'informations : 


mercredi 13 juin 2012

Prévision lancement : Pegasus XL (NuSTAR) le mercredi 13 juin 2012 à 15h30 (UTC)

NuSTAR, acronyme de Nuclear Spectroscopic Telescope Array, est un observatoire dédié au rayonnement X, dont le lancement est prévu pour le 13 juin 2012. C'est une mission qui fait partie du programme Small Explorer (SMEX) de la NASA.

Les objectifs principaux seront l'analyse des trous noirs, des supernovas et l'identification des sources de haute énergie dans notre galaxie. Quelques études sur notre soleil sont également prévues.

Patch de la mission avec NuSTAR dans l'espace en vue d'artiste

Le lancement sera assuré par une fusée Pegasus XL d'Orbital Sciences Corporation depuis l'atoll de Kwajalein dans le Pacifique. Cependant elle ne partira pas d'elle même depuis le sol mais sera amené vers une altitude de 40 000 pieds par un avion Tristar, renommé Stargazer, qui la transportera sous son ventre. Cet avion a d'ailleurs déjà servi à amener le lanceur sur l'atoll en partant de Vandenberg en Californie.
NuSTAR sera alors placé sur une orbite basse inclinée à 6°.

Le lanceur Pegasus XL sous le ventre du Stargazer à Vandenberg avant son départ pour l'atoll de Kwajalein (photo : NASA/Randy Beaudoin)  

L'une des particularités de NuSTAR est le long mât déployable qui permet d'avoir une distance focale importante et de ne pas dépasser les contraintes de dimensions imposées par le petit lanceur (1 mètres de diamètre et 2 mètres de longueur). Ce qui permet de se passer d'un coûteux lanceur, comme sur les précédentes missions dédiées au rayonnement X, telles XMM-Newton sur Ariane 5 et Chandra sur la navette spatiale qui avaient déjà leur longueur maximale au lancement.

Test au sol du mât déployable de 10 mètres
La partie optique consiste en deux miroirs Wolter-I qui pointeront la même région de l'espace et dont les relevés seront combinés au sol pour une meilleure sensibilité.

133 miroirs cylindriques composent le satellite (photo :  NASA/JPL-Caltech)
Les matériaux qui composent les miroirs sont des couches platine/carbure de silicium et de tungstène/silicium.

Le début du direct aura lieu à 16h (heure de Paris) le 13 juin 2012 sur NASA TV : http://www.nasa.gov/multimedia/nasatv/index.html

Pour plus d'informations :

mardi 17 avril 2012

Le vol de convoyage entre Cap Canaveral et Washington-Dulles

Comme l'on souligné les représentants de la NASA à l'arrivée à Washington, ce 17 avril 2012 est un grand jour pour l'Amérique. La doyenne des navettes spatiales a en effet effectué son ultime voyage sur le dos d'un Boeing 747 SCA apte à convoyer les "Space Shuttle".

Ayant décollé aux alentours 7h du matin en Floride, la population était au rendez-vous et a notamment pu profiter de deux survols au dessus de la plage, avant que l'avion ne fasse un passage bas au dessus de la piste du centre spatial Kennedy pour le saluer une dernière fois. 

L'avion a ensuite mis le cap vers le nord. Il a volé de nombreuses minutes au dessus de la capitale fédérale des Etats-Unis en décrivant des cercles. Les gens ont alors pu admirer Discovery au dessus du Capitole. 

Puis après 4h et 7 minutes de vol, l'avion s'est posé sans encombre sur l'aéroport international de Washington-Dulles. Remontant à petite vitesse le taxiway, avec un drapeau américain sorti au dessus du cockpit, l'avion a marqué un arrêt au centre du terminal afin de contenter les curieux et les voyageurs.
Pour finalement se diriger vers une zone libre de l'aéroport où la navette sera soulevé par une grue dans les prochaines heures. 

Dans quelques temps, les visiteurs du National Air and Space Museum pourront ainsi approcher de près ce bijou technologique.

Merci... Discovery...


Le soleil se lève à peine, le 747 SCA quitte sa zone de stationnement et s'engage au seuil de la piste 33 pour la remonter à vitesse réduite (photo : NASA)
Discovery passe devant la tour de contrôle et le 747 remonte toujours la piste (photo : NASA)
Le 747 remonte toujours la piste et l'on aperçoit en arrière plan, le VAB, le bâtiment d’assemblage final où les navettes recevaient notamment leurs boosters et leur réservoir (photo : NASA)
Arrivé à l'autre extrémité, au seuil de piste 15, le 747 manœuvre "facilement" et effectue un 180° (photo : NASA)
Tout au long de son voyage, le 747 sera accompagné d'un T-38 de la NASA (photo : NASA)
Plein gaz, le 747 accélère et prend de la vitesse (photo : NASA)
Avec une faible assiette, le 747 prend son envol (photo : NASA)
Discovery ne touchera plus jamais le sol de la Floride (photo : NASA)
Juste à gauche de Discovery, au sol, la structure métallique qui a permis de l'installer sur le dos du 747 (photo : NASA)
De nombreux employés et invités ont tenu à assister à ce décollage historique (photo : NASA)
Au dessus des marécages du KSC (photo : NASA)
En virage au dessus de la piste du KSC (photo : NASA)
Au dessus du VAB : Vehicle Assembly Building (photo : NASA)
Les gens n'ont pas hésité à se lever de bonne heure pour voir ce spectacle depuis les plages limitrophes du centre spatial (photo : NASA)
Ce DC-9 "Pathfinder" de la NASA assurera le guet aérien météo environ 150km en avant du 747 (photo : NASA)
Passage bas de Discovery au dessus de la piste du KSC, ultime salut pour les employés du centre qui l'ont entretenu pendant 30 ans (photo : NASA)
Pour plus d'informations : 

dimanche 15 avril 2012

Préparatifs du transport de la navette Discovery vers son musée

Prévu pour atterrir le 17 avril sur l'aéroport Washington Dulles qui jouxte le musée de l'air et de l'espace de Washington, le Boeing 747 SCA - Shuttle Carrier Aircraft - est actuellement au centre spatial Kennedy en Floride. Plus exactement au Shuttle Landing Facility, où les navettes spatiales venaient se poser à leur retour de mission. Au dessus du 747 une structure métallique - le MDD - qui soulève la navette Discovery pour ensuite la déposer sur le dos du gros porteur.
Discovery s'apprête donc à faire son dernier vol, un peu plus de un an après sa dernière mission spatiale : STS-133.

Magic Discovery ! (photo : NASA)
Le cône de queue aérodynamique qui protège l'arrière de Discovery (photo : NASA)

Deux engins typiquement américains : le Space Shuttle et le Boeing 747 (photo : NASA)

Gros plan sur le 747 SCA désigné par l'indicatif NASA 905 (photo : NASA)

Le Boeing 747 SCA est tracté vers le portique métallique pendant que Discovery est suspendue à environ 20 mètres du sol  (photo : NASA)

La navette Discovery est suspendue au dessus du Boeing 747 SCA de la NASA (photo : NASA)


Pour plus d'informations :
Beaucoup d'autres photos sur le site du KSC de la NASA

vendredi 24 février 2012

Prévision lancement : Atlas V 551 (MUOS-1) le vendredi 24 février 2012 à 22h15 UTC

Reporté à deux reprises à cause de la météo capricieuse de ces derniers jours - le lanceur avait même fait un retour à l'abri dans son bâtiment avant de rejoindre de nouveau le pas de tir le 23 février- le lancement de MUOS-1 doit avoir lieu ce soir à 23h15 (heure de Paris) depuis le complexe de lancement 41 de Cape Canaveral. Les conditions météorologiques sont favorables à 90%, le seul risque minime pourrait venir de rafales de vent supérieures à la limite des 30 noeuds.

Affiche du lancement  (crédit : ULA)

Pour lancer MUOS-1 (Mobile User Objective System), l'opérateur de lancement ULA utilisera la version la plus puissante de l'Atlas V : l'Atlas V 551 et ses 5 boosters.

Schéma du lanceur Atlas V 551. On retrouve 5 boosters, une coiffe de 5 mètres et un étage supérieur Centaur (crédit : ULA)

MUOS-1 est le premier des 5 satellites d'une constellation que l'US Navy utilisera pour son propre compte.

Il fonctionnera en bande UHF et à terme remplacera l'ancienne génération de satellite UHF en offrant 10 fois plus de capacités à travers des services de voix, données et vidéos .
Vue d'artiste de MUOS-1 (crédit : Lockheed Martin)
Les faits importants suivront la chronologie suivante :
-2,7s : allumage du RD-180
+1,1s : décollage
+34,8s : mach 1
+45,2s : pression dynamique maximale
+104,6s : largage des boosters 1 et 2
+106,1s : largage de 3 derniers boosters
+202,2s : largage de la coiffe
+264,1s : extinction du RD-180
+270,1s : suivi de la séparation
+280,1s : 1er allumage Centaur
+741,0s : extinction Centaur
+1248,9s : 2ème allumage Centaur
+1610,1s : extinction Centaur
+10 610,4s : 3ème allumage Centaur
+10 664,2s : extinction Centaur
+10 883,2s : séparation MUOS-1
Une séparation après un peu plus de 3 heures de vol et 3 allumages du Centaur.

Schéma de la chronologie de vol (crédit : ULA)


Un lancement à suivre dès 22h55 (heure de Paris) sur le webcast d'ULA ou dès maintenant sur le Livestream de Spaceflight Now.

Pour plus d'informations :
Dossier de vol ULA (PDF en anglais)
Sur le Forum de la Conquête Spatiale : Lancement Atlas-5 / MUOS-1 - 24 février 2012